Vous citez le 2ème verset de la Table d'Émeraude, en latin Tabula Smaragdina, qui se poursuit d'ailleurs par "pour faire les miracles d'une seule chose". Voilà un texte à la destinée singulière, attribué à Hermès Trismégiste, mais dont on trouve la première version au IXe siècle, à la fin du Kitâb sirr al-Khalîqa, attribué à Balînoûs Toûânî, l'Apollonios de Tyane, philosophe grec néo-pythagoricien qui vécut au Ier siècle en Capadocce, royaume iranien de la période héllénistique, et mourut à Éphèse.
L'ouvrage sera traduit en latin vers 1140 sous le titre Secretum secretorum, aujourd'hui connu sous le nom de Livre des secrets de la Création, et deviendra un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique. On retrouve également ce verset dans le Kybalion, édité pour la première fois en 1908 par la Yogi Publication Society of Chicago, qui est aujourd'hui un ouvrage prisé par les francs-maçons.
On peut rapprocher l'idée qu'exprime cette phrase, la correspondance entre l'en-haut et l'en-bas qui rend possible les miracles du vivant, avec la pensée védique contenue dans ce joli extrait du Rig Veda: "Ô Feu, tu es fils du Ciel par le corps de la Terre." mandala 3, sukta 25, rik 1. La pensée kabbalistique, qui pratique la guématria, l'équivalence numérique entre les lettres et les nombres, nous apprend par ailleurs que le mot hébreu "Elohim", traduit par Dieu, mais qui est un nom pluriel qui nomme les puissantes agissantes de l’Infini qui va produire l'univers et ses lois, a la même valeur numérique que "haTéva", la nature !
Merci pour votre compliment ! La blancheur de la neige fait résonner en nous notre propre aspiration à la blancheur et sans doute à l'innocence initiale de l'enfant. Je suis heureux, puisque cela vous a inspiré, d'avoir réussi à transcrire un peu de ce moment particulier.
Merci Jérôme pour ces instants partagés de contemplation ...
La Nature est bien le moyen de se reconnecter au Tout, de là où nous venons, de là où nous irons.
Comme diraient certains : ce qui est en bas est comme ce qui est en haut; ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.
L'invocation pour mieux évoquer !
Un commentaire complice qui me réjouit ! Merci !
Vous citez le 2ème verset de la Table d'Émeraude, en latin Tabula Smaragdina, qui se poursuit d'ailleurs par "pour faire les miracles d'une seule chose". Voilà un texte à la destinée singulière, attribué à Hermès Trismégiste, mais dont on trouve la première version au IXe siècle, à la fin du Kitâb sirr al-Khalîqa, attribué à Balînoûs Toûânî, l'Apollonios de Tyane, philosophe grec néo-pythagoricien qui vécut au Ier siècle en Capadocce, royaume iranien de la période héllénistique, et mourut à Éphèse.
L'ouvrage sera traduit en latin vers 1140 sous le titre Secretum secretorum, aujourd'hui connu sous le nom de Livre des secrets de la Création, et deviendra un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique. On retrouve également ce verset dans le Kybalion, édité pour la première fois en 1908 par la Yogi Publication Society of Chicago, qui est aujourd'hui un ouvrage prisé par les francs-maçons.
On peut rapprocher l'idée qu'exprime cette phrase, la correspondance entre l'en-haut et l'en-bas qui rend possible les miracles du vivant, avec la pensée védique contenue dans ce joli extrait du Rig Veda: "Ô Feu, tu es fils du Ciel par le corps de la Terre." mandala 3, sukta 25, rik 1. La pensée kabbalistique, qui pratique la guématria, l'équivalence numérique entre les lettres et les nombres, nous apprend par ailleurs que le mot hébreu "Elohim", traduit par Dieu, mais qui est un nom pluriel qui nomme les puissantes agissantes de l’Infini qui va produire l'univers et ses lois, a la même valeur numérique que "haTéva", la nature !
Cela semble de plus en plus certain que nous devons réfléchir et découvrir ce que cache et implique le principe de correspondance !
Un peu plus d'humus pour de plus grande vérité ...
Magnifiques photos et texte très poétique. Merci beaucoup pour ce partage très inspirant !
Merci pour votre compliment ! La blancheur de la neige fait résonner en nous notre propre aspiration à la blancheur et sans doute à l'innocence initiale de l'enfant. Je suis heureux, puisque cela vous a inspiré, d'avoir réussi à transcrire un peu de ce moment particulier.
Un beau texte inspirant et créatif merci Nath