Horizons de ce Journal
Témoigner de l'aventure spirituelle et favoriser l'éveil des consciences
En modifiant le nom de cette publication, anciennement Les Spirituelles Chroniques, renommée Le Journal d'un chercheur spirituel, j'ai voulu marquer un changement de ton et d'orientation et je tiens, par ce premier article de la nouvelle version, à m'en expliquer.
Choisir comme nouveau nom Le Journal d'un chercheur spirituel, c'est d'abord marquer l'aspect plus personnel que je souhaite donner à cette publication, et ouvrir ainsi un autre champ des possibles, celui d'une relation plus directe avec mes lecteurs. Tenir un journal, c'est lui confier au fil du temps la respiration intime d'une réflexion, les événements et émotions qui la traversent, c'est aussi lui avouer ses victoires et ses doutes, c'est y consigner le récit d'une aventure personnelle.
Il s'agira ici de partager avec vous les moments d'une quête spirituelle, des notes de bivouac prises lors d'un lent et patient cheminement d'oasis en oasis. Dans cette avancée, le marcheur questionne sans cesse le rythme et l'orientation de son pas, en réponse aux paroles vivantes que font résonner en lui l’étude des grands textes spirituels de l'humanité.
Je vous entretiendrai donc de ces anciens manuscrits, qui conservent des bribes de paroles transmises jadis par les prophètes ou les grands maîtres, et dont il est possible grâce à l'approche herméneutique de faire jaillir des significations toujours actuelles. Je vous parlerai aussi de recueils plus récents, qui consignent des expériences et des transmissions qui projettent de nouveaux et précieux éclairages sur les questionnements de notre époque pleine de fureur.
Comme il ne s'agit pas seulement pour le chercheur spirituel de lire et de rêver son itinéraire sur une carte, mais surtout de le parcourir, d'en faire une expérience vivante et transformatrice, je vous dirai également les moyens par lesquels le marcheur apprend à mieux deviner la piste au milieu de la mouvance des dunes, comment il peut s'équiper pour supporter des étapes parfois longues et harassantes, comment il doit parfois revenir humblement en arrière pour trouver un chemin plus sûr.
Enfin, dans cette longue marche vers un oasis où l'eau et la lumière seraient si claires qu'il serait loisible d'y fonder une nouvelle palmeraie, il est inévitable de traverser parfois ces métropoles sauvages où règne une avidité sans fin et d'y être alors frappé de plein fouet par les rumeurs effrayantes de jalousies féroces et de luttes fratricides. C'est pourquoi je tenterai aussi de désigner une issue à la souffrance des hommes, mes frères en humanité, en les invitant à se libérer des palais de mirages et de rêves illusoires dans lesquels ils sont étranglés, pour entreprendre à leur tour d'aller à la rencontre du meilleur d'eux-mêmes et de rallumer le feu de l'amour et de l'engagement.
Car il s'agit de répondre à l'appel, de se rendre au devoir de chaque être humain de contribuer par sa bonification personnelle à l'amélioration du monde, à travers un comportement bienveillant et constructif. Il devient également urgent de s'engager partout dans un effort commun pour créer, dans des petits groupes libres fondés sur l'enrichissement mutuel des talents, des espaces de réinvention de nos sociétés où l'espérance d'un monde pacifié et juste puisse à nouveau se faire entendre.
Mon humble Journal d'un chercheur spirituel entend contribuer par ses éclairages et ses récits à ce mouvement de réveil collectif qui commence timidement à se manifester ces dernières années, en réaction à la faillite de ceux qui se sont donné le rôle de gérer nos sociétés ou face à la trahison de ceux qui, au nom de leur dieu ou de leurs certitudes, imaginent un changement basé sur la soumission ou la violence.
Je suis profondément convaincu depuis mon adolescence que l'évolution vers le bonheur collectif ne viendra que de l'ouverture de nos esprits à la vie spirituelle comme moteur de compréhension du monde, du réveil de l'amour dans nos cœurs comme moteur de transformation sociétale et du rétablissement d'une réelle liberté politique par un mode de gestion sociale basé sur la participation réelle de tous.
J’espère que cette publication sera l’occasion de débattre ensemble de ces horizons, d’abord de manière virtuelle, mais sans exclure la possibilité d’organiser plus tard des rencontres ici ou là.
Alors n’hésitez pas à commenter les articles ou, si vous le préférez, à m’adresser un message direct en cliquant ci-dessous.
Jérôme Nathanaël